Alain Jean-Marie
piano
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chofé biguine
la 
© Hervé Hascoët
“Alain
JEAN-MARIE fait éclater de manière irrécusable son talent,
déjà maintes fois
constaté. Il s’affirme comme un artiste de la découpe chez
qui le sens de
l’originalité harmonique, l’inventivité mélodique sont mis
en forme
par un toucher net, subtil et rond, par une respiration
ample
qui retient le temps pour accentuer le swing,
par une impeccable rigueur métrique.
Un très grand pianiste".
JAZZ MAGAZINE
Les nouveaux projets
▲ Alain Jean-Marie
Quartet
Guillaume Naturel
saxophone
Gilles Naturel contrebasse
Anne Paceo batterie
Un quartet
résolument be-bop avec complicité des frères Naturel et de
la lumineuse Anne Paceo, Prix "révélation instrumentale"
des Victoires du Jazz 2011
▲ Alain
Jean-Marie Quintet
Airelle Besson batterie
Guillaume Naturel
saxophone
Samuel Hubert contrebasse
Anne Paceo batterie
Sur un répertoire
be-bop et hard-bop pimenté de subtils accents de la
Caraïbe, ce quintet laisse libre champ à l'altérité et aux
sensibilités féminines, avec l'adjonction de la
trompettiste Airelle Besson, Django d'Or 2008 dans la
catégorie nouveaux talents aux Trophées internationaux du
jazz
▲ "Connivence
Antillaise"
Alain Jean-Marie piano
Daniel Maximin récitant
Et les
incontournables
Coffret Alain Jean-Marie, collection Jazz in Paris - Universal Jazz 531 210-3
Gilles Naturel contrebasse
Philippe Soirat batterie
Coffret Alain Jean-Marie, collection Jazz in Paris - Universal Jazz 531 210-3
Eric Vinceno basse électrique
Jean-Claude Montredon batterie
Caratini Jazz Ensemble et Alain Jean-Marie Biguine Reflections
Caratini Jazz Ensemble Patrice Caratini contrebasse et direction André Villéger saxophones alto et soprano, clarinette Matthieu Donarier saxophone ténor, clarinette Rémi Sciuto saxophones, flûte Claude Egea, Pierre Drevet trompettes et bugles François Bonhomme cor Denis Leloup trombone François Thuillier tuba David Chevallier guitare, banjo Thomas Grimmonprez batterie.
Alain Jean-Marie Biguine Reflections Alain Jean-Marie piano Eric Vinceno basse électrique Jean-Claude Montredon batterie.
Timidité, discrétion, silence(s), effacement pourraient être les premiers mots pour esquisser un portrait d’Alain Jean-Marie. Mais aussitôt avivés, pimentés, parfumés pour se muer en exquis oxymorons : une timidité mais intense, une discrétion ardente, des silences éloquents, un effacement irrésistible... Un virtuose du paradoxe, pourrait-on dire de ce pianiste sans qui la scène parisienne du jazz serait terriblement handicapée. Il est celui auquel on pense lorsqu’on est en quête à la fois d’élégance subtile et d’efficacité chaleureuse - demandez ce qu’elles en pensent aux chanteuses Abbey Lincoln, Dee Dee Bridgewater, Helen Merrill, dont il a été le partenaire en studio ou en concert. Sans parler de ses confrères instrumentistes, de tous styles et âges, qui, des trompettistes ellingtoniens Harry Edison et Cat Anderson au saxophoniste Archie Shepp, en passant par Jackie McLean ou Barney Wilen, ont pu bénéficier de sa généreuse ductilité, de son art du sous-entendu, et surtout de sa sensibilité quasi sismographique. C’est dire que les solistes sont rares qui ne rêvent pas pour leurs improvisations des précieux écrins signés par un tel compagnon - plutôt que le terme “accompagnateur”, en l’occurrence réducteur, interlocuteur voire catalyseur, serait plus exact.
Philippe Carles