Jean-Charles Richard presse





Pasted Graphic
Ancien élève du Conservatoire de Paris, Jean-Charles Richard connaît ses saxophones sur le bout des clés. Technique faramineuse, son magnifique, il aurait pu faire carrière dans une formation classique de très haut niveau comme l'Intercontemporain. Il a préféré se mettre à son compte, comme compositeur-instrumentiste, après avoir longuement étudié avec Steve Lacy et Dave Liebman. Voici un premier disque solo prodigieux. Vision, maîtrise, exigence, et au bout la beauté la plus pure. Coup d'essai, et coup de maître. Bernard Loupias

Télérama rouge
Supposons que vous soyez saxophoniste. Vous entendez ce disque d'un musicien que vous ne connaissez pas, saxophones solos, au baryton et au soprano. Deux solutions : vous vous jetez du prochain pont ou vous vous remettez au travail. Le temps qu'il faudra pour atteindre cette perfection d'émission, cette justesse, cette plénitude du son dans tous les registres et cette dextérité. Le reste est musique. Jean-Charles Richard l'a, ce reste qui fait la différence.
Michel Contat

Pasted Graphic 1
Ce qui frappe instantanément à l'écoute de ce premier disque, c'est l'extraordinaire maîtrise, tant instrumentale que formelle, dont le saxophoniste fait preuve tout au long de cette œuvre atypique et ambitieuse, où rien ne semble avoir été confié au hasard. Au fil de ses expériences, l'ancien diplômé du CNSM de Paris, adoubé par Dave Liebman et Steve Lacy, s'est révélé un surdoué de l'instrument (clarté de l'articulation, sonorité somptueuse), mais aussi un musicien intelligent et sensible cherchant à synthétiser dans un discours fluide et personnel son engagement assumé dans le domaine classique et contemporain et son ouverture raisonnée au jazz. Stéphane Ollivier

Pasted Graphic 2
Jean-Charles Richard fait ici la démonstration que virtuosité a beau rimer avec agilité, c'est avant tout une affaire de savoir, d'esprit et de cœur. François-René Simon

Pasted Graphic 3
Le piano se prête peut être plus facilement à l'exercice délicat du solo, mais avec un saxophoniste de la classe de Jean Charles Richard, le risque était mesuré. Initialement, Faces n'est pas un album conçu pour plaire. S'il y réussit, c'est que l'on aura apprécié la teneur véritable d'un projet aussi personnel. Sensibilité, émotion, intelligence de la musique composent cette échappée solitaire. En faisant alterner des solos purs avec des compositions en re-recording qui sonnent plus « orchestrales », on s'aventure d'une plage à l'autre, sans se lasser jamais. Singulier pluriel, le saxophone exulte et n'a jamais mieux résonné. Sophie Chambon